Par Erwin Bovyn
- Type Resin
- Marque Exokit / Retromodels
- Échelle 1/72
- Peint Hambrol
- Accessoires scratch, profilés Evergreen
- Documentation internet
Histoire:
Quand la France entra dans la 1GM, l’armée Française ne possédait guerre que d’environ 900 camions de tout types. Le montant du matériel détruit et perdu a cause d’usure pendant les combats nécessitait la construction de nouveaux engins de construction plus moderne. Heureusement, la réaction de l’industrie Française était bonne et vite. Les usines commençaient la production en masse et la signature des contrats ne prenait pas plus de temps que nécessaire. Tout ça résultait que la France, vers la fin de la guerre et aussi grâce aux livraisons américaines, possédait un parc de transport de plus de 90.000 camions. Le Berliet CBA entrait en production dès 1914 et plus de 9.000 camions, dont une grande partie trouvait son chemin vers la vie civile après l’armistice, furent produits. Une assez grande quantité d’entre eux entrait aussi en stock jusqu’en 1940 ou ils retrouvaient une fonction comme tracteur d’artillerie. La capitulation de la France mettait fin a leur carrière et pour autant que je sache, ils n’ont pas été utilisés par les allemands durant la 2GM.
La maquette:
Exokit est une marque Française qui ne produit que des modèles en résine; entre-temps la marque a été repris par Retromodels. Ils sont assez difficile a trouver en Belgique mais j’ai eu la chance de pouvoir acheter quelques unes en occasion lors d’une bourse. Il est malheureux qu’il n’y a pas un plan de construction, pas de décalcomanies et pas de détail couleur fournit. Le grand point en plus est le fait qu’on a un modèle assez exotique, assez facile a monter si on a déjà un peu d’expérience travaillant avec du résine. La meilleure colle a utiliser est la colle cyano en version gel puisqu’elle vous permet de repositionner une pièce si nécessaire.
Montage:
J’ai étendu toutes les pièces sur un plateau et les ai positionné dans leur position de montage supposé. Toutes les pièces sont alors contrôlé et nettoyé en prenant soin de ne pas inhaler de la poussière résine. Gardez votre table de travail si propre que possible. Le châssis demande beaucoup d’attention lors du nettoyage et, lors du montage du compartiment chauffeur et la caisse il deviendra clair qu’il est un peu tordue. J’ai du couper le châssis en une place et insérer une pièce de profilés Evergreen. Les flancs de la banquette du chauffeur se sont cassés lors du montage de la cabine et ils sont remplacés par de la carte plastique. Une chose qui me sautait à l’œil était que ce Berliet n’avait apparemment pas de pédales. J’ai vérifié ce fait a l’aide de photos retrouvé sur l’Internet mais je ne pouvais pas retrouver trace de pédales. Les deux manivelles a coté du chauffeur devaient donc fonctionner comme transmission, gaz et frein. Autre fait curieux est que le volant se trouvait du coté gauche.
La première pièce a monter était l’axe avant et je rencontrait de nouveau un problème. Cette axe est coulée avec deux tiges sortant aux extrémités mais il n’est pas clair dans quelle direction ces extrémités doivent être positionnés, vers l’avant ou vers l’arrière. De nouveau vérification des photos qui montraient que ces pièces doivent être positionné vers l’avant pour recevoir une tige de direction qui doit les connecter; tige construit en profilé Evergreen.
Le compartiment moteur et la cabine ne consistent que d’une pièce qui est monté sur le châssis après nettoyage, en prenant soin que le radiateur ne dépasse pas le châssis. Vient ensuite le montage de la caisse en prenant soin que tout reste symétrique.
Il faut être très attentif et prendre son temps lors du découpage de la traction des roues arrières qui consiste de deux roues dentées raccordés par une chaîne. Le plus grand des deux a un trou au milieu et doit être glissé au dessus de l’axe arrière. Celui-ci était malheureusement inutilisable et devait être remplacé par une profilé Evergreen ronde.
J’ai opté pour la construction du camion entier avant de commencer avec l’emplacement des roues. Je voulais construire un camion modèle 1914 et devait donc utiliser les roues avec pneus en caoutchouc entier. Ces pneus demandent beaucoup de nettoyage, non simplement les rayons mais aussi les pneus eux mêmes, surtout celles derrière qui ne sont pas égales en épaisseur et demandent donc beaucoup de ponçage.
Autre point délicat est l’emplacement des deux marche-pieds et des deux garde-boues avant. Le garde-boue droite est doté d’une caisse et ne pose pas de grand problème lors de son positionnement. Celui du coté gauche est fixé au châssis que par deux supports dont il n’y en a que celui de derrière qui est prévu dans le kit. L’autre support est construit a l’aide d’un restant de photo-découpe. Le marche-pied devait aussi être réduit en largeur. Les garde-boues eux mêmes “flottent”, ils ne sont supportés que par un seul support avec la carrosserie a hauteur du moteur. Le radiateur est protégé par une pièce qu’on aurai tendance de décrire comme une “bull-bar” en nos temps modernes. Il est monté sur le châssis et est doté d’une partie horizontale qui protège le radiateur mais que sert aussi comme support pour les deux phares avant. Les phares sont des exemplaires grands et rond qui sont percés a fin d’ajouter plus tard du couleur argent et du Kristal Klear. Les supports de ces phares sont fournis en de fines pièces en résine mais ils semblent ne pas être correcte de forme et ils sont toujours trop épais et sont remplacés par du fil de fer.
La bâche de la caisse est fourni en une pièce et est assez épais. J’avais tout d’abord l’intention de le remplacer complètement mais le toit de la cabine a besoin de cette bâche comme support lors de son emplacement. Son épaisseur donne aussi le renfort nécessaire au camion et il nous donne au moins une partie qu’on peut prendre en main lors de la construction sans avoir peur de casser quelque chose. J’ai donc tout simplement affiné le canevas à l’arrière et collé en position après un peu d’ajustage.
Une fois fini on pouvait commencer avec la finition de la cabine. Des photos d’en temps m’avaient montrés que les types les plus anciens n’avaient que le toit qui donnait protection contre le temps. Ce toit était fixé sur un cadre qui n’est pas prévu et qui a donc été construit en fil de fer. Ensuite il est temps d’installer le volant et le toit en canevas. Ce toit et les garde boues reçoivent en suite deux anneaux qui servaient a joindre les sangles en cuir qui retenaient le toit quand il était déployé. Ces bandes en cuir sont découpés d’une feuille d’aluminium de ménage.
Deux autres phares plus petites sont alors collés sur le paroi avant et les manivelles de frein, accélération et transmission sont ajoutés du coté droit. Les roues sont montés en prenant soin qu’ils touchent tout les quatre le sol. La finition ultérieure consiste par l’ajoutage des cordes servant a retenir la bâche de la caisse. Ils sont construits en plastique étiré, coupés et collés pièce par pièce.
Peinture:
Le camion tout entier est peint en Gris Bleu Clair, couleur typique du “poilu” Français. Les surfaces plates reçoivent un éclairage en utilisant la couleur originale + blanc et les autres parties reçoivent un brossage a sec avec une teinte grise plus claire. La banquette d la cabine avant et les sangles du toit sont peint couleur cuir. Le tout est suivi par une couche de Klir et un lavage avec du Raw Umber avant la couche définitive en vernis mat. Empoussiérage et vieillissement avec de la poudre pastel MIG. La France était le premier pays a utiliser des phares de couleur jaune pour reconnaître des troupes amis. Les phares avant percés reçoivent tout d’abord une couche couleur argent suivi d’une touche de jaune. Le verre est reproduit avec du Kristal Klear.
Présentation:
Je ne pensais pas que ce camion pourrait facilement survivre les déplacements lors des shows sans qu’il se casse et pour cette raison je l’ai fixé sur une petite vignette. Le Berliet est assez grand (7,5 cm) et j’en décidais de me baser sur une photo d’époque d’un convoi de camions en route vers Verdun via La Voie Sacrée. Je me suis procuré une pièce de décor en résiné déjà peint de la marque Belge Winant, maintenant défunte et apparemment destiné au modélisme de voie ferrée. La route est une pièce pavée déjà peint. Un cadre photo figure comme base, la route a été coupé en angle et le restant était rempli d’un mélange de résidu de café et de colle blanche allongé. Les bords ont reçus un peu de flocage et quelques fleurs. Le route est empoussiéré avec des poudres pastels MIG. Prix total: 5€ pour le cadre photo et 5€ pour la route Winand, le reste ne vaut pas la mention.
Conclusion:
C’était mon premier modèle Exokit / Retromodels. Le manque total de plans de construction et de décalcomanies est un grand point en mineur en retiendra beaucoup de maquettistes a commencer ce modèle mais, d’autre part, tout le monde qui a déjà construit un camion doit savoir comment ils sont construits, il n’y a pas beaucoup changé a ça. Le Berliet est un très beau modèle et je suis très content de l’avoir pu finir en modèle qui peut se faire admirer. L’usage de l’Internet est devenue une grande valeur dans notre passe-temps, certainement si on veut faire des recherches envers des modèles moins connues. Les photos retrouvés ont résolus plusieurs problèmes. Je ne voudrai pas recommander ce kit au novice ou a ceux qui veulent construire leurs premier modèle en résine mais plutôt au maquettiste expérimenté. Mais c’est un beau modèle qui attire beaucoup d’attention lors des bourses et, vous avez a l’admettre, il n’y a pas beaucoup de camions de la 1GM en maquette et ils ont quand même un charme spécial.
Keep ‘m building
Erwin Bovyn
IPMS Gent